
Hauru no ugoku shiro, ou bien même Howl’s moving castle, ou plus communément « Le château Ambulant »
Vous l’auriez compris, je vais donc parler de l’un des chef d’œuvre de Hayao Miyazaki.
Bon je ne suis pas Allociné, ou même wikipédia, donc ne vous attendez pas à ce que je vous raconte l’histoire, ou encore même la vie de Miyazaki, ces plateformes le feront bien mieux que moi. J’écris cet article simplement par envie, ce n’est ni une analyse, ni une réelle critique, mais juste mon avis.
[En revanche je vais essayé de ne pas trop raconter le film pour ceux qui ne connaitraient pas l’histoire]
Mais pour ceux qui ne l’auraient pas vu, ce que je peux vous dire, c’est que ce film vous transporte dans un univers bien particulier. Honnêtement cela faisait un moment que je n’avais pas eu un TEL coup de cœur pour un film (d’animation ou non) le dernier film qui m’a autant bouleversé devait être « Finding Neverland » que j’ai dû voir il y a 3 ans maintenant.
Bon étant une fervente admiratrice du travaille de Miyazaki, je peux tout de même comprendre si vous n’êtes pas fan de film d’animation que vous puissiez être réticent (bon si vous n’aimez pas le fantastique en plus de ça, passez carrément votre chemin), mais ce film arrive à mélanger parfaitement l’humour, la mélancolie, l’amour, la joie, la tristesse, la sagesse…
Il y a une véritable moral derrière ce film, je ne pense pas me tromper en disant qu’ici Miyazaki nous montre clairement que « l’habit ne fait pas le moine » l’un des thèmes principal est bien évidemment « l’apparence », durant tout le film on peut se poser la question de « qu’est-ce que cache ce personnage ? », on voit les personnages entre la vieillesse et la jeunesse, et également entre la vie et la mort. Chaque chose dans ce film en cache une autre, je crois que c’est ce qui m’a gardé en haleine pendant tout le film, que se soit le décor en lui même, les personnages ou même le château il y a un jeu de construction/déconstruction.
Les personnages sont réellement attachant (bon sauf la Sorcière, désolée) la petite Sophie est extrêmement sage pour son age son sang-froid et son courage m’a souvent étonné, et la beauté de Hauru m’a tout de suite fait pensé à Haku dans « Le voyage de chihiro » même si ils sont complètement différent. L’histoire entre ces deux personnes est énigmatique et attendrissante, on tombe sous le charme de ce « couple » dès le début mais on se demande également comment cela se terminera.
Il faut également préciser que l’histoire se passe en Angleterre et se retrouve au milieux d’une guerre, où hauru et Sophie y joueront un rôle essentiel (même si je ne l’avais pas compris au début). On pourrait d’ailleurs penser que cette guerre dans le film est assez négligé, dans le sens où Miyazaki ne la met pas en avant, mais c’est par ce qu’elle n’en est pas le principal sujet, elle est pourtant bien ancré dans le film quand on regarde de plus près.
Pour terminer je tenais quand même à préciser à quel point, les graphismes étaient magnifiques, les couleurs sont particulièrement éclatante c’est un véritable plaisir pour les yeux, chaque paysage nous transporte, la bande son est toute simplement magnifique comme d’habitude, je n’ai qu’une chose à dire ce film est magique.
En espérant que cet article vous donne envie de regarder ce film, ou bien même de le re-regarder !